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PORTRAIT DE
YE XINGQIAN

YE Xingqian né en 1963 est un artiste peintre d’origine chinoise naturalisé français. Il peint depuis l’âge de cinq ans. En 2008, après des années où sa vie d’artiste se partage entre travail alimentaire et création, il consacre tout son temps à la peinture et installe son atelier dans un grand local à Montreuil aux portes de Paris. En 2018, cinq aquarelles sur papier de riz entrent dans la collection permanente du musée national des arts asiatiques - Guimet. En 2021, c’est une grande encre sur toile qui entre dans la collection du Musée Cernuschi. En Chine, sa peinture, tout d’abord incomprise, est depuis quelques années régulièrement exposée et l’artiste a acquis une belle renommée.

 

Vous êtes arrivé très jeune à Paris et vous vivez en France depuis plus de 40 ans ; en quoi votre peinture est représentative de la peinture chinoise contemporaine ?

Lorsque l’on regarde mes peintures on constate que l’encre de chine est toujours dominante, elle est présente dans toutes mes compositions. Dans mon travail, le trait ou les traces faites au pinceau et à l’encre sont immanents. L’accident maîtrisé de l’encre et de l’eau sur le support est la clé de voûte de mon travail pictural. Cet héritage de la calligraphie est caractéristique de la peinture d’Asie.

Quel est l’artiste qui vous a le plus marqué ?

 

Jackson Pollock par la vigueur, le dynamisme, la liberté de son geste pictural m’a profondément marqué lorsque j’ai découvert son travail. Plus tard, l’infinité du noir de Soulages m’a conforté dans mon amour de l’encre. J’ai réalisé une série appelée Hommage à Monet - pour moi il était le maître de la lumière et de la couleur. Je pourrais encore citer beaucoup de peintres que j’aime et qui m’ont marqué, cela serait peut-être trop long !

Nous vivons dans un monde où l’image est omniprésente et cette image est dynamique, pensez-vous que la peinture soit dépassée ?

 

La peinture ne sera jamais dépassée. L’être humain devant un chef-d’œuvre ressentira toujours des émotions. Un téléphone portable peut être obsolète, une œuvre d’art ne le sera jamais.

La fenêtre, 2015,

encre de Chine,

2m x 1,8m,

musée Cernuschi, CER2021-28

© Paris Musées, musée Cernuschi,

Dist. GrandPalaisRmn / image ville de Paris

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Quelle expérience primordiale vous souhaiteriez partager avec les jeunes générations, étudiants des beaux-arts en Chine ou en France ?

 

Un artiste regarde chaque chose à chaque instant, qu'il peint dans sa tête avant de peindre sur sa toile. Il faut poser son regard sur les moindre objets, êtres animés ou inanimés et travailler, travailler, travailler encore.

 

Interview réalisée le 4 mai 2024 par Sylvie AUBERT grand reporter chez Investir - Le journal des finances

 

En savoir plus :

Retrouvez Ye Xingqian lundi 10 juin à 18h à l’occasion d’une visite guidée de son atelier dans le cadre du Printemps Asiatique 2024 !

Réservez votre place ici: www.printemps-asiatique-paris.com/event-details/galerie-ye-xingqian

 

Galerie Ye Xingqian

4 rue Diderot 

93100 Montreuil

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